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Chine : avant la conference de Lima

 

 

 

 

 

Nous entreprenons ici le commentaire d'un document qui a été publié en anglais par le site Chinadialog, dans le but de faire mieux connaître aux français l’état actuel des intérêts chinois dans le monde et de se préparer à répondre aux arguments qu'ils vont utiliser pour refuser tout durcissement des contraintes de dé-carbonisation.

 

 

 

Le rapport est constitué de 17 articles assez courts. Ça reste une performance pour les chinois d’écrire plus de 2 ou 3 pages à la fois mais il ne faudrait pas croire que parce que c'est court c'est idiot.

 

 

 

 

 

1) Huang Hongxiang Beaucoup de compagnies chinoises sont bloquées parce qu'elles ont une mauvaise image à l’étranger.

 

 

 

C'est très intéressant de voir que la première motivation de participer à une réunion mondiale sur le changement climatique n'a rien à voir avec la politique intérieure. D'ailleurs le premier exemple pris par cet auteur nous dit tout : les Chinois sont en Afrique pour le commerce du bois. Ils détruisent les forets s'en s'occuper de la contrebande du bois Les sociétés chinoises ont la mauvaise réputation de ne pas vérifier l'origine des bois. Il en est de même que pour l'ivoire. La demande en Chine du bois d’œuvre est si forte qu'on évite judicieusement de le soumettre à des contrôles.

 

Est-ce que la Chine est prête a participer a une convention internationale a ce sujet ? L'auteur ne le dit pas et s'oriente surtout sur la responsabilité sociale des entreprises. Il pense que la communication pourrait être mieux faite et changer l'image de marque.

 

 

 

 

 

 

 

2) Liu Qin Les chinois ont crée un institut appelé en anglais GEI (pour Global Environment Institute) dont le directeur plaide pour une coopération de la Chine avec les associations non gouvernementales (NGO)

 

 

 

On remarquera d’emblée qu'un institut d'environnement est en fait une institut de conquête coloniale impériale et économique. Nous avons la même contradiction dans notre histoire propre. Mais bien sur le mix est différent parce que le colonial résulte plus de l'économique alors que dans l'histoire de France c'est au contraire le colonial qui avait entraîne l’économique. Il faut plutôt regarder du coté de Ferdinand de Lesseps et des relations entre la France et l'Egypte qui en avaient suivi plutôt que du cote des Bugeaud et Lyautey

 

 

 

La Chine a un besoin de développement durable dans les zones de conquête qui précède son besoin interne. Elle envisage pour se faire d'augmenter son budget consacré à la coopération. Ce budget est aujourd'hui de 0,03 % de son PIB ce qui est dix fois inférieur a son concurrent américain. La Chine vient à Paris pour cela tandis qu'on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes à savoir qu'il s'agit de lutte contre le réchauffement climatique ce qui n'a rien a voir avec la coopération économique entre les nations pour augmenter l'exploitation économique l'intensité et la productivité du pillage des ressources.

 

 

 

3) Xu Nan Zhang Chun « L'instabilité sociale est la principale menace a l'expansion chinoise outre mer »

 

 

 

Dans cet article il est justement question de la transformation d'un mix économique et colonial en un mix qui soit aussi impérial car à un moment ou à un autre dans une coopération économique qui consiste en numéro 1 a des contrats de construction de longues durée, il y a le risque de faire intervenir la force militaire.

 

 

 

Un chercheur du ministère du commerce déclare que « Les problèmes environnementaux sont de nature politique à l’intérieur de la nation hôte (comme par exemple au Nigeria ou la Chine a construit un port pendant 2 ans) a résoudre par des normes plus strictes et par un renforcement de la loi. »

 

 

 

 

 

 

 

4) Michelle Chan Pourquoi la Chine a besoin de renforcer les normes environnementales.

 

 

 

La question de l’Équateur a pris beaucoup d'importance. Il s'agit d'une mine de cuivre, la mine Mirador dont l'exploitation a crée une forte dégradation environnementale. Dans ce cas l'action de la Chine est devenue globale parce qu'elle ne respectait pas les normes environnementales. L'exploitation de la mine s'est heurtée a une autre directive politique chinoise « Green Credit Directive » Les investissements de la Chine qui obéissent aux normes environnementales de cette directive sont devenues plus importantes que celles de l'Europe ainsi que celles de la banque mondiale mais les problèmes de l’Équateur n'ont pas encore été résolu.

 

 

 

5) Chen Yunnan La position de non intervention est intenable

 

 

 

La Chine ne peut plus se tenir a la position d'aider sans intervenir

 

Après 10 années d'investissement en Afrique il existe maintenant une chaîne de télévision chinoise a destination de ce continent. Plusieurs communautés chinoises se sont installées dans les grandes villes. La réputation de la Chine est détruite par la contrebande et le braconnage. La crise du Soudan en 2007 a marqué un tournant. « l'engagement économique chinois a impulsé la croissance et la confiance économique partout en Afrique". Des investissement durs à mener a bien dans les routes les trains et les immeubles ont permis d'attirer d'autres investisseurs. Le modèle appliqué par la Chine dans des pays tels que l'Angola et le Nigeria, d’égalité devant les ressources ont mis à disposition de ces états des minerais qui n’étaient pas accessibles auparavant qu'ils ont exportées a leurs avantages. »

 

 

 

La non intervention était la doctrine des Brics mais dans la plupart des situations elle est devenue intenable.

 

 

 

6) Zhang Chun « personne n'aime les compagnies chinoises à l'étranger ».

 

 

 

La Chine doit étudier et se pénétrer du modèle japonais. Le lecteur peut voir la photo aérienne très impressionnante de la Mine de fer de Tom Price dans l'ouest de l'Australie et constater que la Chine n'a pas eu a la suite de cette exploitation la reconnaissance qui lui était due. Elle s'est comportée comme une compagnie japonaise d'autrefois et n'a pas eu l'habileté de recourir à des experts locaux ni en matière de géologie ni en matière fiscale ni en matière légale.

 

 

 

La Chine ne reconnaît jamais ses échecs mais seulement ses succès. Quand elle investit à l'étranger elle est bien obligé de respecter la loi tandis que dans les pays sous développés elle n'en fait qu'a sa tête au prix d'investissements qui sont souvent monstrueux si il n'existe pas d'infrastructures sur place comme des trains ou des ports. De construire tout cela elle même lui a coûté des centaines de millions de yuans et des retours sur investissement trop longs.

 

 

 

 

 

7) David Hill Quelle voie pour le futur de la coopération entre la Chine et l’Amérique latine ?

 

 

 

La voracité de la Chine en matière de minerai est insatiable. Elle qui n'apparaissait dans aucune des statistiques du commerce extérieure de l’Amérique Latine quinze ans en arrière est aujourd'hui dans les trois premiers rangs quel que soit le pays concernés. Nulle part la pénétration n'a été aussi grande qu'au Pérou ou une mine de cuivre produisant 400 000 T/an va ouvrir s'ajoutant à un contrat pétrolier. Le Pérou rejoint ainsi le Chili qui a aussi un encadrement contractuel de son commerce avec la Chine.

 

5 pays sont en tête de cet échange mais ils seront bientôt rejoint par le Mexique.Les échanges de la Chine avec ses fournisseurs sont critiqués par les économistes qui ne les trouvent pas « soutenables ». La chine vendant en Amérique Latine des produits de consommation de faibles valeurs qui n'interviennent pas dans le développement. Mais ça commence à changer la Chine ayant propose désormais d'installer des usines et d'embaucher de la main d’œuvre locale.

 

L'expansion chinoise est comparable a un Tsunami. Le cadre des BRICS est devenu trop étroit pour le champ d'action des banques chinoise en Amérique latine. Au moyen des accord bilatéraux des BRICS la Chine a mis plusieurs dizaines de milliards de dollars à la disposition des états d'Amérique latine et aussi une réserve de change en cas d'insolvabilité mais les Brics ne prennent pas en compte les dégâts environnementaux. C'est surtout au niveau pétrolier que l'impact environnemental est très fort en Amazonie qui concerne le Pérou l’Équateur et le Brésil.

 

Bien qu'il ne cite pas les États-Unis il semble bien qu'ils aient aider des organisations non gouvernementales à faire valoir leurs réclamations aux banques chinoises qui les premières au monde ont répondu par « la directive sur le crédit vert (GCD) »

 

le GCD dépasse par ses critères les modèles de financement en développement durable des banques occidentales. Il a été mis au point en Équateur dans l’espoir que la Chinalco qui a pris le relais de Chevron n'aurait pas les mêmes difficultés dans la réserve Yasuni.

 

 

 

Par ailleurs la Chine a un projet de doubler le canal de Panama en traversant le Nicaragua.

 

 

 

8) Kamilia Lahrichi La Chine a développé en Amérique Latine des énergies propres

 

 

 

 

 

.En 2014 le président Xi est venu en Argentine pour l'inauguration de deux grands barrages en Patagonie. C'est la société issue de la construction du barrage des trois gorges qui conduit l'ouvrage.

 

Les argentins en crise ont du mal a payer et la Chine leur a prêté de l'argent.

 

C'est la même chose au Brésil ou la Chine est le leader en matière de panneaux solaires. Yingli est la seule société d’énergie renouvelable au monde a avoir pu être sponsor de la coupe du monde de foot.

 

Le nord-est du Brésil et le désert d'Atacama sont les régions du monde ou les radiations du soleil ont le plus haut niveau du monde. Yingli a déclaré en mars 2014 qu'elle s'attendait a générer plus de 1500 mégawatts par heure de la production annuelle du Brésil. Et pourtant les panneaux solaires chinois continuent d'avoir mauvaise réputation.

 

 

 

 

 

 

 

9) Comment sont nourris les cochons chinois et pourquoi CA compte.

 

 

 

Dans les 35 années a venir il faut s'attendre a ce que la Chine compte pour plus de 40 % dans la hausse de la demande d' achats alimentaires Puis Tom Levitt nous compte l'ascension de Liu Yong hao parti du Sichuan avec un élevage de poulet est maintenant à la tête de New Hope Group le plus gros importateur d'aliment animalier, en principe du Brésil en soja et maïs. Et pendant ce temps une compagnie nationale Cofco a pris 10 % d'une société américaine d'aliments pour les porcs puis l'a racheté entièrement. Au total ce sont trois importateurs chinois qui se partagent les marchés du Brésil du Paraguay et de l'Argentine.

 

C'est un choc pour les américains qui ont perdu la première place. C'est aussi une obligation pour les compagnies chinoises de mettre au point un point de vue national et de ne pas avoir une mauvaise réputation pour l'irrespect des normes forestières. Il se pose aussi la question de savoir combien de temps ça peut durer sans une analyse de développement durable pour la consommation de l'eau et des engrais.

 

 

 

 

 

10) Hu Jianlong Les firmes chinoises sont rivales les unes des autres sur les marché africains

 

 

 

L'auteur s'amuse des firmes dont le nom commence par un C. Elles sont toutes chinoises. Elles rivalisent en Afrique de l'est pour développer le port de l’Ouganda ainsi que la ligne de chemin de fer projet qui drainera les ressources minières de 6 pays : Kenya, Tanzania, Rwanda, Burundi, Democratic Republic of Congo and South Sudan. Le projet de chemin de fer qui a été signe par le premier ministre Li Keqiang et largement reporté par la télévision chinoise est juste une façade derrière laquelle se cache une lutte acharnée entre entreprises chinoises qui se règle par la corruption

 

des clients. Puis de l’Ouganda on passe en Zambie avec des projets hydroélectriques gigantesques qui ont vu la même compétition entre chinois

 

 

 

 

 

11) Chris Rickleton L'empreinte énergétique de la Chine en Asie centrale

 

 

 

Les investissements chinois ont pris la place des russes et la stratégie énergétique de la région est désormais orientée par la Chine. On est au Tadjikistan. La Chine a exploré les ressources qui étaient encore inexplorées des réserves qui n'ont été découvertes qu'après l'an 2000, et a mis en place les réservoirs et les raffineries dont elle avait besoin. Le projet sera fini en 2016 et concerne aussi le Kirghizstan et le Kazakhstan. Ces pays qui étaient dans l'orbite de Moscou sont passés au moins au plan énergétique du coté chinois. La Russie traite de ses ressources énergétiques avec un partenaire très expérimenté et depuis l'invasion de la Crimée elle est isolée au plan international. L'accord qu'elle a signé le 21 mai dernier avec la Chine pour des livraisons de gaz et de pétrole est à son désavantage. Les pays d’Asie centrale sont de plus en plus interdépendants au plan énergétique.

 

 

 

 

 

12) Liu Qin le cas du groupe d'aluminium Chalco

 

 

 

Avec Chalco on revient au Pérou ou le groupe est le concessionnaire exploitant de la plus grande mine de cuivre du monde pour laquelle il a construit une ville de 5000 habitants. Et pendant ce temps en Chine même il exploite des ressources de bauxites qui ont donné lieu a plusieurs reprises a des accidents et a des pollutions spectaculaires pour lesquelles le groupe n'a jamais été poursuivi.

 

On est donc en présence d'une compagnie de dimension mondiale qui est obligé de s'aligner sur des normes environnementales en Amérique du sud alors qu'elle n'en fait qu'a sa tète dans sa métropole.

 

On constate des améliorations dans la protection de l'environnement au Pérou notamment à la suite d'une fuite, qui n'ont jamais été consentie en Chine. Ma Jun, director of the Institute for Public and Environmental Affairs (IPE), a déjà eu l'occasion de se plaindre que les atteintes a l'environnement qui on été enregistrés au nom de ce groupe Chalco n'ont jamais fait l'objet de réparation. Mais quand il analyse ce qui c'est passé au Pérou on peut se demander si ce n'est pas aussi une question de culture . Car Chalco au Pérou a été obligé de dépenser sans compter et il commence a s'habituer au changement dans son image de marque dont il a aussi besoin dans son pays d'origine. Il réimporte en Chine une nouvelle mentalité de respect de l'environnement.

 

 

 

 

 

13) Antony Froggatt / Mycle Schneider (ce c'est vraiment du chinglish, ils ont entendu « Michael » et ils ont écrit «  Cycle ») Ne vous enthousiasmez pas trop vite au sujet des résultats de la Chine à l'export de l’énergie nucléaire

 

 

 

Le programme national chinois a déjà été ralenti pour trois raisons : 1) à cause de l'accident de Fukushima ; 2) à cause de protestations anti nucléaire telle que dans le Guandong 3) à cause des difficultés rencontrées par la mise au point de l'EPR d'origine française.

 

 

 

Il y a 27 réacteurs en construction en Chine et 10 en Russie. La Chine n'a pas atteint les 130 gigawatt qui étaient prévu pour 2020 L'EPR qui a commencé en 2009 ne sera opérationnel qu'en 2015. Le contrat avec la France s'est maintenu du fait de la promesse de la participation chinoise à la construction des centrales britanniques, prévues à Hinckley. à la hauteur de 40 % de l'investissement « pour donner aux deux compagnies chinoises concernées CGN et CCNC l'occasion de parfaire leur expérience aux Royaume-Uni et de trouver un appui dans le programme de développement à long terme en Chine »

 

 

 

En Russie aussi on enregistre des retards bien que ce pays reste en matière nucléaire un constructeur plus puissant que la Chine. 10 réacteurs sont en construction mais ceux qui devaient ouvrir en 2014 on été retardés jusqu’à 2016. Par ailleurs il y avaient deux centrales nucléaires prévues à Khmelnitsky in Ukraine dont les projets sont remis en question. Cependant la Russie est partenaire en Hongrie, Finlande et Biélorussie. Et elle a eu des succès à l'export en Turquie, au Bangladesh, en Inde et au Vietnam. Dans l'ensemble la Russie qui devait fournir 22 % de son électricité à base de nucléaire n'a comme en Chine pu mettre en service que 30 gigawatt sur les 44 espérés.

 

 

 

La Chine et la Russie sont les deux plus gros constructeurs étant donné l’échelle des deux marchés intérieurs leurs ambitions a l'export Cependant ni l'un ni l'autre n'utilisent des paramètres de construction et de financement qui sont en vigueur dans les pays ou ils cherchent a exporter.

 

 

 

 

 

14) Kamilia Lahrichi La pollution au Chili augmente pour satisfaire la croissance de la demande chinoise

 

 

 

La aussi on peut voir une magnifique photo aérienne de la mine à ciel ouvert de Chuquicamata dans le dessert chilien d' Atacama. Le probleme est un peu different de celui du Perou etudié plus haut . Car il y a un convoyage tres important par des centaines de camions 24 h/24 et 7 jours /7 essentiellement des camions allemands mais aussi japonais. Il y a 400 000 tonnes de dechets chaque jour. On a trouvé un filon qui s'enfonce profondement dans le sol et qui garantit l'exploitation pendant encore au moins un demi siècle. Des problèmes sont liés a la silicose des mineurs , a la consommation du diesel (3 litres par minutes), et à la très grande consommation d'eau exigée par l'usage de l'acide sulfurique qui purifie le minerai.

 

 

 

La Chine s'est mise à consommer 40 % de la production mondiale de cuivre. Le commerce bilateral entre la Chine et le Chili a depassé 60 milliards.

 

 

 

 

 

15) Mike Davis Comment combattre le commerce illegal du bois ? Quelles sont les actions entreprises par la Chine ?

 

 

 

Après les conséquences de la coopération chinoise en Amérique latine qui ont été décrites pour le Brésil le Chili l’Équateur et le Pérou on aurait pu croire que le commerce illégal du bois commençait la bas. Mais pas du tout c'est d'abord avec la Russie que le problème se pose et la Chine a tenu une conférence à ce sujet dans le Heilongkiang frontalier de la Russie dans la ville de Suifenhe.

 

 

 

La Russie a tenté de mettre fin au braconnage des bois de Sibérie mais elle n'y est pas parvenu parce que le gouvernement chinois ne l'a pas suivi. De même la moitié des chênes importés de Mongolie sont illégaux .Il n'y a pas comme en Europe de loi interdisant la commercialisation de bois acquis illégalement.

 

 

 

La Chine n'a pas encore adopté de loi à ce sujet mais il semble que les témoignages sur les bonnes et les mauvaises pratiques ainsi que les incitations et normes diffusées par l'ONU l'oblige à évoluer.

 

 

 

Le commerce du bois est souvent lié a l'exploitation minière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16) David Hill les banques chinoises ignores les association actives de défense de l'environnement en Équateur

 

 

 

Comme au Pérou et au Chili il y a une mine de cuivre en Équateur dite la mine Mirador a propos de laquelle les indiens ont envoyé une lettre le 28 janvier de cette année à 7 banques chinoises signée de 6 organisations non gouvernementales. Les signataires proposent une réunion et sont restés jusqu’à présent sans réponse. Les banques chinoises n'ont pas de structure et rien n'est plus difficile que de trouver l'adresse de leurs responsables

 

 

 

Peut-être que la publication sur notre site déclenchera un mouvement. A la mine de cuivre s'ajoute le déjà ancien problème de la réserve des Yasuni qui est supposée dormir sur un lac de pétrole.

 

 

 

A ce sujet il existe en Équateur une loi sur l'exploitation des sous sols mais elle n'est pas respectée et le pays s'est endetté à un point très élevé auprès de la Chine si bien que cette dernière exerce toute les pressions qui lui sont utiles.

 

 

 

Aucune banque dans le monde n'accepte des limites environnementales à son action. Si les chinois acceptaient cette réunion ils seraient les premiers au monde à accepter une régulation de leur activité outre mer.

 

 

 

 

 

 

 

17) Nfor Kingsley Les réactions a l'influence chinoise au Cameroun sont mitigées.

 

 

 

La Chine y exploitent des forêts et y construisent un port. L'investissement est considérable mais les chinois veulent tout faire par eux même. Un conducteur de camion ne peut pas y trouver d'emploi. Les chinois n'ont trouvé sur place ni la langue ni les compétences professionnelles qui leur convenait de telle sorte que le projet qui est maintenant presque à terme, en capacité de charger des cargos de 100 000 tonnes, n'a pas apporté d'emploi à un Cameroun qui en manque cruellement.

 

 

 

Un quota d'embauche locale avait été prévu mais il n'a pas respecté. Quand des camerounais travaillent ils ont des conflits sur les conditions de cantine, de logement ou de congé que les ouvriers chinois ne partagent pas.

 

 

 

Un gros problème vient de la quantité des troncs d'arbres exportés illégalement. Bien que la Chine se soit engagée avec l’Europe à combattre le braconnage. La Chine met en danger les accords qu'elle a signé. Les bois illégaux sont passé de 30 a 70 % de ses achats. La Chine n'utilise pas les même qualités de bois que l'Europe. L'impact de la croissance des investissements économiques chinois en Afrique pose de plus en plus la question d'une empreinte écologique trop forte qu'il lui faudrait compenser.

 

Meleze