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L'échec de l'enseignement du développement durable

 

 

 

 

 



 



 

1-une situation politique favorable

 

Tout le monde n'a pas compris que les Verts soient sortis du gouvernement et qu'ils aient résisté à la division Place contre Duflot. L'ecologie n'est pas representée par le seul parti vert. Les socialistes aussi pour leur sécurité doivent avoir le courage de fermer les sites nucléaires obsolètes, de gerer la crise avec le Niger ainsi que les pertes de l'EPR .Il y a un tres grand désordre energetique en Europe auquel les élections ne répondent pas .

 

 

 

En politique on entend soit que le parti vert est inutile ne servant qu'a distribuer des postes rémunérés à ses membres, soit que la cause écologique est une cause nationale voir humaine et que concernant tout le monde elle ne nécéssite pas d'organisation.

 

 

 

Or la vérité c'est qu'il faut voir les choses dans le détail. Il y a trop de complexite entre la crise de l'eau, le brulage des forets, les differentes sortes de pollution le choix ou le rejet du nucleaire, le choix ou le rejet des modifications génétiques. Il y a aussi la peche, la chasse, l'élevage des animaux qui entrent en conflit avec la civilisation urbaine.

 

 

 

2 -Après Fukushima

 

La destruction de la centrale nucléaire japonaise par un tsunami pose a l'enseignant en développement durable un conflit éthique. Certes ce conflit existait déjà avec toutes les autres industries qui représentaient des dangers pour l'humanité et qui étaient continué malgré les accidents qui survenaient. C'est typique de l'industrie aérienne qui se développe en dépit des disparitions en vol. Mais en matière nucléaire ce n'est pas admis que cette industrie va fatalement se développer. Il y a un conflit éthique entre l'existence d'une bombe nucléaire civile et la demande d'électricité.

 

 

 

les défenseurs de la société capitaliste n'ont pas pu formuler la destruction massive des humains comme un risque de la sociologie

 

C'est comme si la sociologie durkheimienne s'était arrêtée, qu'elle ne sait plus donner une réponse globale au risque pris par la société de se détruire elle même.

 

 

 

3 - continuer d'enseigner

 

 

 

Lorsque l’Éducation Nationale a absorbé le développement durable on peut se demander si il n'est pas devenu le développement durable de l'Etat et plus du tout celui de la planète. Lorsque nous avons commencé en 2005 la matière n'existait pas . Les professeurs de sciences naturelle n’étaient pas encore devenus des professeurs des sciences de la vie et de la terre.

 

 

 

Lorsque la mécanique s'est mise en place, on a assisté alors à l'équation suivante que pour enseigner il faut être diplômé que pour apprendre il faut passer des degrés et donc que la formation ne concerne que les élèves qui obtiennent une qualification. Exit le militant dont l'expression était prioritaire ; exit les lanceurs d'alerte et l'industrie. Grosso modo il n'y a eu qu'une petite modification du personnel politique qui a noté dans son agenda qu'il fallait savoir ce dont il s'agissait dans cette matière et attendre au cas ou ça deviendrait important.

 

 

 

Il ne faut pas croire que l'année 2015 sera facile. Le regroupement des lobbies qui sont accrochés à tous ces intérêts qui définisssent l'écologie est effrayant.

 

 

 

Un article d'Eric Le Boucher dans Slate est tres provocateur a ce sujet:« La cause écologiste est la seule innovation politique véritable de ce siècle. Ceux qui la servent sont-ils à la hauteur? On peut en douter lorsque l'on constate qu'aucun des objectifs environnementaux n'a été atteint »

 

 

 

Une des cause de l'existence d'un mouvement vert tient a l'inefficacite du protocole de Kyoto. Il faut trouver une solution mondiale pour faire face au rechauffement climatique et qui ne repose pas sur le marché du carbone.

 

Meleze

 

 



 

 

 

 

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