Traduction de la 2° moitié de l'article de David Shukman science editor BBC

paru sous le titre "est-ce que la chute des prix du brut nuit a l'energie verte?"

 



......"Personne ne peut dire combien de temps les prix du brut resterons si bas -moins d'un an, plus d'un an, plusieurs années ?

Les gens qui travaillent dans les renouvelables disent que la volatilité des prix du brut est précisement la raison d'aller vers le vert- les prix sont plus stables avec moins de haut et de bas.

Mais les grands projets renouvelables tels que des fermes éoliennes en mer prévues dans les eaux territoriales britanniques demandent une massive mise de fond. Pour les investisseurs un marché instable ne peut pas vraiment être une incitation, spécialement quand les géants de l'énergie sont en train d'annuler des quantités de dépenses prévues en capital.

Frapper un coup

A l'horizon de la fin de l'année un autre problème se dessine : le sommet sur le changement climatique de Paris. Il y aura la 190 pays supposés se mettre d'accord pour couper les émissions de gaz a effet de serre et sur la table seront jetées les idées pour utiliser moins de fuels fossiles. Ainsi le bas prix du brut sera t-il un invité non désiré ?

Les délégations des pays à économie pétrolières de la Russie, de l'Iran et du Venezuela ne seront pas vraisemblablement de la meilleure humeur. L'Arabie Saoudite reviendra probablement sur sa demande répétée qui met les autres en rage, d'être indemnisée si le monde décide d'enterrer les fuels fossiles. Et c'est la sorte d'évênement ou le consensus et les concessions n'existent pas.

D'un autre coté il y a l'idée que si un bas prix du brut donne donne un coup d'élan à la croissance ces prochains mois plusieurs gouvernements et specialement les européens pourraient se sentir assez sécurisés sur le plan financier pour entreprendre plus d'actions contre le rechauffement climatique.

Selon ces arguments l'échec du cernier sommet de Copenhague en 2009 a eu lieu à cause de leaders mondiaux qui ont été distraits et affaiblis par la crise bancaire et financière encore non maîtrisée à ce moment là.

Et en accord avec ce scenario si un accord se dégage presque toutes les solutions conduiront au développement de plus de renouvelables quelque soit le prix du fuel.

C'est une des perspectives. Il y en a plein d'autres. J'en ai parlé a de nombreux experts. Aucun d'entre eux n'étaient complètement sur de lui."