tour d'horizon

  1. http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/04/cop21-consultation-planetaire-inviter-citoyens-conference-climat_n_7512174.html?utm_hp_ref=fr-international
  2. http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/06/08/un-schisme-de-realite_4649545_3232.html

 

 

En fait cet article c’est de l’espionnage. Comme a Copenhague ou le meeting a commencé avec ce qu’on a appelée “la fuite des mails des savants” les services secrets français ont decidé d’une strategie à la fois participative et controlée. Il est absolument impossible que des groupes de citoyens répartis dans le monde aient la moindre influence sur une négociation entièrement manipulée par des lobbies. A Varsovie c’était le lobby du charbon, a Lima le lobby des mineraliers. Quelle que soit la mesure prise il y a toujours quelqu’un dans l’ombre qui en profite. Il n’est pas humainement possible de tenir dans ses mains le marché mondial du carbone deja qui est un marché fictif, qui a fonctionné avec de tres mauvais résultats et qui ne peut pas etre considéré totalement comme mauvais. Rappelons encore une fois que le carbone c’est la vie. On voit bien que l’initiative que nous révele M.Clavel est juste une sorte de détournement pour que les gens ne viennent pas en masse à Paris. Ou bien pour organiser une fuite sur internet qui serait favorable aux negateurs du rechauffement climatique car n'importe quel adversaire est aussi bienvenu sur internet qu'un partisan.

 

On veut donner une issue à une discussion électronique, organiser un travail à distance. Il faudrait alors que les documents experts changent d’itinéraire et que les experts cessent de dépendre des financiers. Prenons comme exemple le circuit du dernier document paru pour préparer cette conférence de Bonn qui a lieu en ce moment. Le rapport émane du Grantham institute. Est-ce qu’il a été communiqué aux groupes de discussions? Non! Pourquoi? Par ce que les experts qui sont groupés autour de Nicholas Stern travaillent pour des banques. Donc ils ont commencé par informer leurs clients qui sont à leur tour aller voir les deputes qui font partie de leur lobby. L’acces au public d’un rapport expert ne se fait que par une toute petite porte celle des journalistes abonnés. C’est ainsi que le Guardian specialiste dans l’environnement à l’exclusivite de ce qui se decide chez Grantham. Le journaliste ne fait aucun travail d’investigation. Sa seule fonction est de montrer patte blanche aux services secrets qui lui font confiance sur cercle de diffusion de l’expertise. Pas mal de choses fuitent puisque les groupes industriels et les etats sont concurrents. Mais de la  à ce que les citoyens du monde puisse obtenir une décision contraignante quand aux objectifs de lutte contre le rechauffement climatique il y a un écart immense. Dans deux pays majeurs de cette négociation mondiale sur le climat qui groupent à eux deux un quart de la population du monde et sont parmi les plus pollués,- nous avons designes les systemes centralisés et hierarchises autour de leurs services secrets que sont la Russie et la Chine, bien qu’ils aient l’experience de la planification ainsi que de décisions autoritaires en matière d’industrialisation polluantes il n’est pas question pour eux de faire faire une marche arrière à leur industrialisation en d’ordonnant des objectifs planifiés de lutte contre le rechauffement climatique. C’est comme en France le nucleaire dirige tout.

notes

  1. extrait de l'article de M;Clavel:
    Pour rendre possible cet impressionnant défi, à savoir obtenir en quasi-simultané (seul le décalage horaire induit un délai dans la remontée des résultats) des réponses scientifiquement comparables, la CNDP s'est associée à l'institution française Missions publiques et à son équivalent danois, le Danish board of technology, deux organisations spécialisées dans les questions de démocratie participative.
    Soutenus logistiquement et financièrement par les Nations Unies, le ministère de l'Environnement français et l'Association des régions de France (ARF), ces trois organismes ont arrêté un protocole unique au monde. Dans chaque pays participant (certains organisent d'ailleurs plusieurs débats), une ou plusieurs équipes ont été formées au préalable pour animer la consultation dans des conditions similaires d'un bout à l'autre du globe.”
  2. extrait de l'article de M.Foucart:

    « Les négociations climatiques ont ainsi été tout à fait imperméables aux grands bouleversements économiques et géopolitiques qui ont marqué les dernières décennies, notent les auteurs. La mondialisation économique dans les années 1990 ou encore la révolution des hydrocarbures non conventionnels dans la décennie qui a suivi  : du point de vue du système onusien de gouvernance climatique, tout cela n'existe pas.

    Un bref regard rétrospectif suffit à montrer les conséquences de ce " schisme de réalité ". Signé en  1997, entré en vigueur en  2005, dans un monde qui n'avait déjà plus rien à voir avec celui dans lequel il avait été négocié, le protocole de Kyoto n'a ainsi eu aucun effet mesurable sur le climat terrestre. En  2005, le monde émettait 29  milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2)  ; en  2013, il en émettait près de 37  milliards de tonnes. En  2005, la concentration atmosphérique de CO2 était de 380 parties par million (ppm)  ; elle est aujourd'hui d'environ 400 ppm. »

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