Le prix de la nature

 

La nature n’a pas de prix, les méprises de l’économie verte

 

Editions Les liens qui libèrent, mai 2012, 151 pages, prix public 9€

 

jeudi 28 juin 2012, par Attac France

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous sommes intéressés aux travaux récents d'Attac sur la question parce qu'ils nous ont paru marqué un approfondissement de la question.

 

 

 

Bien entendu les partisans de la décroissance sur le fond qui est le refus d'un marche de la nature ne disent rien de nouveaux. Il y a des biens qui sont moralement inquantifiables. Ils y a des biens qui doivent être gérés en commun. Il y a des rendements qui sont croissants c'est à dire qu'on produit du bonheur, du temps libre de la culture qu'on brise le tout à chaque fois qu'on en les réduit à des quantités consommables.

 

 

 

Mais nous savons depuis longtemps que ce données économiques et sociales n'arrêtent en rien les partisans du marché qui estiment qu'il faut donner un prix aux choses pour que les agents puissent s'orienter réduire la pollution ou s'orienter vers l’économie verte

 

 

 

Dans le pays ou ATTAC est né va se réunir une assemblée mondiale qui a pour but le prix du carbone. Il y a du carbone partout dans l'univers et dans tout. Personne ne sait ou cà s'arrette puisqu'il existe aussi un prix de la biodiversité qui est le carbone de la vie de même que personne ne sait pourquoi on ne tient pas compte des différences de rendements entre les pays riches et les pays pauvres. Bref le plan general de la marche de la negociation sur le rechauffement climatique suite aux calculs de cout d'opportunite du professeur Stern, suite au rapport Sukdev, c'est de donner un prix aux choses.

 

 

 

Sur quels points l'analyse s'est-elle approfondie ?

 

  1. la generalisation de l'idee d' « enclosures »

 

Le mot vient de l'anglais et désigne l'accaparement des propriétés communes des villages qui ont disparues par la constitution de grandes propriétés. L'enclosure traditionnelle concerne les terres arables. C'est un mouvement qui n'est pas fini parce que la population mondiale a connue une tres forte croissance et a obligé certains pays a acheter des terres à d'autres. Mais c'est aussi un mouvement qui s'est étendu à des domaines virtuels. C'est ainsi que la biodiversité et les biotechnologies qui travaillent sur toutes les formes de cellules vivantes humaines ou non humaines ont commencé le mouvement de brevetisation du vivant. L'humanité est donc engagé dans une « enclosure » de son infiniment petit des particularités du corps et de la nature qui sont très en dessous de la perception de l’œil humain et qui n'avaient pas fait l'objet d'appropriation avant les années 1950. l'enclosure qui tient a ce nouveau domaine de la nature ne crée pas des chômeurs parmi les paysans et la fameuse classe sociale qui devait donner son sens a l'histoire, elle crée un conditionnement psychologique qui instaure pour l’éternité une inégalité sociale allant croissante et dont il ne sera plus jamais possible de sortir.